T-LIVE MEDIA
Nous faisons vivre vos événements à travers un live stream immersif et authentique.
Intel annonce sa onzième génération de processeurs de bureau. Surnommée Rocket Lake-S, cette dernière promet notamment des instructions par cycle en hausse, des nouveautés en matière de connectique et une partie graphique améliorée.
Intel aurait eu tort de rester sans réponse. Moins d’un mois après l’annonce des processeurs AMD Ryzen 5000, le 8 octobre dernier, le géant californien riposte donc en dévoilant les grandes lignes de ses processeurs de bureau de 11e génération. Répondant au nom de code technique de Rocket Lake-S, ces derniers se retrouvent sous les projecteurs moins de six mois après l’introduction sur le marché des processeurs Comet Lake-S de 10e génération.
En une si courte période, pas de rupture technologique, ça sera peut-être pour l’année prochaine, mais un ultime peaufinage d’une gravure en 14 nm qu’Intel ne cesse de réinventer pour animer ses puces de bureau. Le tout est néanmoins porté par une nouvelle architecture : Cypress Cove.
Dans sa communication, Intel prend grand soin de ne pas trop en dire. Et pour cause, ces nouveaux processeurs ne sont pas attendus tout de suite, ils arriveront dans nos PC en début d’année 2021. Pour aujourd’hui, le groupe égraine donc les informations avec parcimonie.
On apprend néanmoins que les processeurs Rocket Lake-S miseront sur un maximum de 8 cores Cypress Cove bénéficiant de l’hyperthreading (pour rappel, les puces Ryzen 5000 d’AMD montent pour leur part jusqu’à 12 coeurs avec SMT), pour une vitesse de traitement augmentée. Intel promet en effet une « amélioration à deux chiffres des performances IPC », ce qui veut à la fois tout et rien dire. Il faudra attendre un peu avant d’avoir une idée plus concrète du gain de performances que cela pourrait représenter.
La firme évoque autrement l’ajout d’un maximum de 20 lignes PCIe 4.04 à ses puces Rocket Lake-S, tout en annonçant de nouvelles fonctions d’overclocking. Tout aussi intéressant : le passage au standard USB 3.2 Gen 2×2, qui pourrait ouvrir la porte à une potentielle prise en charge du protocole Thunderbolt 4.
Enfin, Intel annonce que ses puces Rocket Lake-S profiteront d’une partie graphique Iris Xe, déjà utilisée sur les récentes puces basse consommation Tiger Lake-U, lancée à la rentrée sur PC portable. L’ajout de cette nouvelle architecture donne aussi à la marque l’opportunité de dépoussiérer son module Quick Sync Video, afin d’offrir « un meilleur transcodage vidéo et une accélération matérielle pour les derniers codecs ».
Communiqué Intel